Je fais de temps en temps des rencontres scolaires (la plupart du temps en marge de salons du livre, mais pas uniquement), qui peuvent prendre plusieurs formes.
Attention : Ces rencontres doivent être rémunérées (virtuelles ou non). Étant membre de la Charte des auteurs illustrateurs jeunesse, je dois suivre le tarif fixé collectivement, à la fois parce que « tout travail mérite salaire » et par solidarité avec les auteurs qui vivent exclusivement de leur plume et dépendent donc beaucoup de ces rencontres.
Si cela vous intéresse, contactez-moi et nous en discuterons !
Ci-dessous, quelques conseils importants pour que la rencontre se passe le mieux possible :
1- Rencontres du type Questions/réponses
Ce sont les rencontres « classiques »: l’enseignant.e et les élèves ont lu le livre en amont, et m’invitent à les rencontrer et à en discuter ensemble, pour que je puisse répondre à leurs questions.
Malheureusement « l’inspiration du moment » fait souvent défaut lorsque la rencontre n’est pas bien préparée. Pour que la rencontre se passe bien, il est vraiment important de préparer à l’avance une liste de questions avec les élèves. On peut aussi fixer qui lira telle ou telle question, pour que tout s’enchaîne de façon fluide. Côté questions, mieux vaut en avoir trop que pas assez!
Je réponds avec plaisir aux questions générales sur l’écriture, le métier d’écrivain, comment on fait un livre, etc… mais c’est toujours plus intéressant d’avoir un maximum des questions en lien direct avec le livre choisi pour la rencontre : on peut parler de la construction des personnages, des illustrations, du choix de la couverture, de tel ou tel passage qui a interpellé les élèves…
Pour avoir fais maintenant plusieurs rencontres avec des classes, je sens une réelle différence quand l’enseignant.e a bien lu et travaillé le livre en amont avec les élèves : j’ai des souvenirs de rencontres absolument géniales, avec des échanges riches sur le texte, sur les illustrations, des élèves qui sont motivés, curieux, …. et au contraire les rencontres moins préparées sont toujours beaucoup plus flottantes, décevantes à la fois pour moi mais surtout pour les enfants qui passent un peu à côté. Je le répète donc : la préparation en amont change vraiment tout !
Bien sûr, si un travail de création a été fait autour du livre (par exemple un atelier d’écriture pour inventer une histoire qui s’inspire de celle de l’album, un atelier de dessin, ou autre) c’est vraiment génial et on prendra un temps d’échange dédié, où les élèves pourront me présenter leur travail et où nous pourrons en parler ensemble !
Durée de l’atelier recommandée : 1h maximum
2- Ateliers sur le changement climatique avec des pré-ados et ados.
Je propose également de rencontrer les élèves autour de mon livre « 10 idées reçues sur le climat – et comment les mettre KO pour agir maintenant ».
Pour ce format là, on peut soit imaginer une rencontre classique (questions/réponses autour de l’oeuvre) soit il est possible de rencontrer des élèves pour discuter ensemble du contenu (même s’ils n’ont pas lu le livre en amont) et les sensibiliser au changement climatique.
Dans ce cadre là, j’utilise le livre un peu comme un support de discussion. Je présente aux élèves le 10 idées reçues développées dans les livre, et je leur demande d’en choisir une dont on parle ensuite en détail ensemble.
Attention : le livre est adressé à un public à partir de 10/12 ans. Il ne convient pas à des enfants trop jeunes car le sujet est tout de même assez complexe. Par contre il n’y a pas de limite haute: je peux en parler avec des préados, des adolescents, des jeunes adultes (et vieux adultes aussi :)) !
Durée de l’atelier recommandée : 45 min.
D’autres formats de rencontres sont envisageables.
J’aime particulierment le format « conférence dessinée« . Mauréen et moi en avons animé lors du salon de Montreuil 2021 ou dans le salon de la BD du Luxembourg en 2022. Concretement, ca implique de nous inviter toutes les deux, et d’avoir le matériel necessaire : caméra qui filme au dessus de la table de dessin de Maureen, ecran pour projeter, micro, animateur qui pose les questions…
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Aspects pratiques :
❖ Hors région parisienne, il m’est impossible malheureusement de me déplacer uniquement pour une demi-journée.
❖ Pour les salons, sauf exceptions, je n’accepte les journées de dédicaces que si elles sont précédées d’au moins une journée de rencontres scolaires.
Et pour finir, quelque soit le type d’atelier, voici une mini check-list pour les rencontres virtuelles :
- Pour le son :
- Essayez de choisir une salle silencieuse, et assurez vous à la fois que le système de son fonctionne pour que les élèves puissent m’entendre, et qu’il y a un micro à faire passer dans la classe (ou sinon faire venir les élèves un par un face à l’ordinateur pour poser leur question) pour que je puisse les entendre
- Pour l’image :
- S’assurer que la caméra marche et est orientée vers les enfants. Si possible : projeter l’image sur un grand écran car ça aidera les enfants, et en particulier les plus jeunes, a être bien présents et à profiter de la rencontre.
- Les jeunes enfants peuvent facilement se déconcentrer s’ils sont face à leur propre image : c’est mieux de n’avoir que celle de l’intervenant.
- On peut faire un test technique avant la rencontre pour s’assurer que tout fonctionne.
- Et encore mieux : si depuis la crise sanitaire vous avez accès à un système de classe en ligne, c’est certainement ce qui est le plus simple à gérer techniquement !
Myriam Dahman 